« Le partenariat entre les secteurs privé et public demeure une démarche très importante sur un volet complémentaire du développement de l’économie en Algérie », a indiqué Mohamed Siad, P-DG, de l’entreprise de SIAD, hier, au Forum d’El Moudjahid.
«La réussite de ce partenariat exige un même état d’esprit entre les deux secteurs», explique Mohamed Siad.
Dans une position de leader en expérience, le secteur public se trouve en face d’un secteur privé qui éprouve un manque en matière de moyen et d’expérience. À cet effet et avec un partenariat de gagnant-gagnant, entre ces secteurs, celui-ci donnera, d’après lui, naissance à des entreprises de qualité en Algérie», a-t-il souligné.
Lors de son intervention, Gérard Lambret, directeur général de la SOCIAD et conseiller en entreprise a parlé de sa première expérience d’intégration dans le secteur privé en Algérie.
De même qu’il a jugé ses «premiers contacts d’agréables avec le public», le directeur de la SOCIAD a éprouvé une bonne quiétude envers les relations de partenariats entre les deux secteurs.
«Je trouve que les règles de travail entre le public et le privé sont relativement souples et fonctionnent bien», a-t-il indiqué.
De son côté, le directeur de l’Amenhyd (entreprise de fabrication privé spécialisé dans l’hydraulique et l’environnement) Djamel-Eddine Chelghoume est revenu dans son analyse aux nouveaux défis que devraient suivre les entreprises. «Il s’agit selon lui d’une remise à niveau globale et de l’instauration d’une nouvelle stratégie».
Par ailleurs, Malek Serrai a soulevé pour sa part le point de l’import et export concernant les produits contrefaits. Avec un chiffre de 40 milliards de dollars d’importations, s’agissant des produits de mauvaises qualités importés des pays asiatiques, le consultant commercial, dénonce à l’occasion l’aptitude d’investissement qui est, selon lui, nuisible à l’économie du pays. Parlant des compétences «les entreprises publiques, n’en manquent pas». Par contre «le problème du secteur public, selon Malek Serrai, existe dans la liberté d’expressions».
«Le changement ne peut être rétablie qu’avec une nouvelle stratégie pour le secteur public et une mise à niveau adéquate pour le secteur privé», a-t-il déclaré.
Lynda Mell
